Alors que la catastrophe environnementale impose de profondes transformations des modes de vie et de travail, la DGFiP applique sous couvert d’écologie des mesures qui, loin de répondre aux véritables enjeux, dégradent les conditions de travail des agentes et agents, contournent le dialogue social et se limitent à des logiques d’économie budgétaire.
Le 12 juin prochain le Sénat examinera la proposition de loi de la mise en place d'un impôt plancher sur la fortune des 0,01% des contribuables les plus riches ce qui permettra un peu plus de justice fiscale, de justice sociale et de justice environnementale.
Si la DGFiP s'intéresse enfin à l'écologie, elle le fait d'une manière totalement contre-productive. Ainsi, plusieurs exemples récents prouvent que certains directeurs et directrices forcent à l’adoption de mesures prétendument écologiques avec des conséquences nocives sur l’organisation des missions, les conditions de travail et les droits des agentes et agents.
Attac, l’Observatoire de la justice fiscale et le CADTM viennent de publier un rapport démontrant, chiffres à l'appui, comment les cadeaux fiscaux et les politiques fiscales favorisant toujours plus les grandes entreprises et les plus fortunés ont creusé ces dernières années la dette publique.